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29 août 2010

en colère

Retours sur un film bien négligent. Qui prétend traiter d'un sujet nouveau .. et retombe dans les clichés de notre époque bien salement.

comme le fait Boris Vian, d'aillleurs, dont '*Le chevalier blanc de neige", qui "ose enfin laisser vivre à Lancelot et à Guenièvre leur fol passion"... tu parles! Qd tous meurent, *Lancelot ayant eu soin de rendre à son suzerain sa belle femme même pas endormie, Guenièvre, qui a osé penser l'infidélité mécréanne de son bel amant, en rendant l'âme à Jésus, demande à revenir vers son papa, enfin, son vieux Arthus dégarni... Je rêve!! Voilà une morale bien respectueuse des traditions, monsieur B*oris.

bien traditionnels, ces Boris, finalement;      tant pis

L'amour est un oiseauu rebelle, que nul ne peut apprivoiser,

Et c'est bien en vain qu'on l'appelle s'il lui convient de refuser.

Rien n'y fait, menaces ou prières ; l'un nparle bien, l'autre se tait,

Et c'est l'autre qsue je préfére, il n'a rien dit, mais il me plait...

     L'aamoutr   laa laaa laa lla  ala allll        L'amour

Je suis éner*vée

vu hier un film chez Laurent. Enervant. Parce ce que véhiculant toujours la m$eme vision stéréotypée et paternaliste   alors même qu'il se dit dans l'audace surrérelle d'avoir donné la parole à une femme qui osa qui osa qui osa   prendre un amant et même un artiste ! et aimer une femme. Anais Nin

C'est Henry&June. avec Maria de Médéros... et Uma Thurmanbidule, que pourtant j'aime pas du tout, là, j'avoue qu'elle fait fort  e impression. Et Maria.; bon sang qu'elle est belle !!!

Par contre, l'acteur jouant Henry Miller, n'est pas du tout à la hauteur. C'est la première impression que j'ai eue pour nommer ce qui ressemblait juste à une petite frustarat***ion, le générique déroulé.

Bien palôt. Bien peu généreux, tant peu que ses déclamations d'ôdes à la vie font vraiment frasques de gamin gâté qui fanfaronne.

Moi je dis.

Et puis.. mal ciblé, j'ai pensé peu après. Comment des hommes qui aiment des femmes qui aiment des femmes peuvent être à ce point dominateurs et virilement brutes ?!!  c'est pas crédible! D'où des accrochages avec l'écrivaine Nais Nin, qui, en fait de joutes *verbales de haut vol, se cognent au plafond de l'orthographe.. chacun se crispant immédiatement sur SON génie intouchable.. Bien peu crédible, qd moi je sais les doutes qui accompagnent toute création artistique. bien peu d'envergure, dans ces flêches décochées. Des fleches assourdissantes, commme dirait Lubat, plutôt que finement cruelles (elle lui balance qu'il est impuissant ; il lui dit qu'elle fait des fautes de syntaxe... auouis ouais. et c'est censé être les échanges de feu entre deux amoureux de la literrature?!!!!!! désolée, mais c'est petitement minable! Heureusement qu'Anais était morte, ça lui aurait donné des boutons, cette reconstitution!))

Well

en fait ce qui m'énerve, c'est la morale de ce film.

: Les histoires entre femmes, c'est d'une pureté ineffable (là, on est d'acccord), mais parce que ça se rapproche de l'enfance   ..!?! P! C'est quoi ce mot d"'innocente", "Je me sens innocente, là moi aussi je me sens innocente", que le réalisateur balance comme sésame à l'entrée dans la sensualité lesbienne ?,,!!   Qy=uel drôle de mot, je me suis dit.. Qu'esty ce que c'est que ce choix de merde !!! Innocente

innocente   genre je ne sais pas ce que je fais. c'est à dire je pêche, forcément, mais je ne puis résister et mon délire me transporte dans un monde d'innocent*ce et de fleurs en boutons, à l'âge des couches et des borborygmes, pour embrasser pudiquement les lêvres de cette enfant douce comme une enfant, à laquelle je ne ne puis résister à assouvir ma faim de jouissance..

Ben non! Platement non. Vous n'y êtes pas du tout !

Pas du tout

Pas du tout du tout

Et logiquement, dans le film, la fin est à l'avenant.. Lorqu'enfin, la grande aventurière Anais, qui s'est affranchie de ses peurs et de son rôle bien pensant pour clamer son plaisir, réclamer et céder à sa jouissance, se balader nue, manger avec des voleurs, rire avec des vulgaires, habiter avec les cafards, baiser derrière un paravent, mentir à son mari, lorsqu'enfin, après presque 2 heures de film, elle ose enfin ouvrir les bras à la femme qui la facscine, ...    une dispute éclate entre elles à propos de l'essentiel, ce qui donne du sens à la vie et à leur condition de femelle dénuées de penis : elles se disputent le petit troisième larron, le mâle, dont elles découvrent qu'elles sont toutes deux les amantes rivales (ça, en flag, c'est une logique d'homme -la compétition- plaquée sur des comportement supposés féminins). Leur désir et leur attraction vole alors comme de bien entendu en éclats, elles sont fachées à mort et la plus passionnée s'enfuit sous la neige pour ne plus jamais revenir...

The end.

bon.

Regardez plutôt un film fait par des lesbiennes, s*i vous voulez savoir ce qu'est un amour de lesbiennes.

Aimée et Jaguar, par exemple.

(et la clé de la sexualité lesbienne est le kuni lingus?!!! Vous n'y êtes pas du tout!! suprème audace devant laquelle meme les mâles libérés détournent les yeux?!   Quel ardeur. Anais jouit de la pénétration?!! Elle a de la chance. 90 % des femmes  jouissent seulement par la zone clitoridienne, innervée maybe 200 fois plus que le vagin.

Mais ça, un réalisateur homme, même en 2000, a encore bien du mal à le diffuser.

(Bon, un peu focalisée sexe, mais que voulez-vous, je suis femme et frustrée en plus en ce moment.. pardon.                                 

Je pensais me faire plaisir en regardant ce film vendu comme "le fantasme plus fort que la réalité", ou un truc comme ça... On n'y voit que des femelles qui hurlent sous le torse mâle d'individus taillés comme des bucherons..; Pauvre France!

bonne nuit.

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